Description
des couches de textile végétal forment le matériau de base, épais et rigide, de la feuille de Kammavaca
une poudre, dite de graines de tamarin (magyi zi) en référence à sa couleur, compose “l’encre” des caractères laqués exclusivement réservée aux Kammavacas celle-ci mélange laque pure filtrée et cinabre rouge
l’écrit porte sur le canon bouddhique et plus précisément sur les rites et observances de la vie monastique
il s’agit de l’ouvrage le plus révéré de la littérature birmane
les manuscrits de Kammavaca égrènent tous les aspects du rituel monastique à l’origine contenus dans le Vinaya: l’upasampada (haute ordination), l’ovada (admonitions au nouveau moine), la kathina (présentation et don des robes) mais aussi la fondation des monastères, la renonciation aux voeux, l’élection des aînés etc.
la taille du Kammavaca dépend des règles qu’il détaille
offerts aux monastères lors de l’ordination d’un bonze ou d’une grande cérémonie processionnelle (voire reliquaire d’une personne décédée de haut rang), les Kammavacas participaient à l’ensemble des mécanismes rituels birmans du mérite et de la purification
ainsi chaque ouverture du livre par un moine contribuait au mérite du donateur
le magyi zi de ces manuscrits en pali birman les rend parfois si difficiles à déchiffrer qu’Isaachs relate l’exemple d’une photo prise en 1900 où le moine tenant la feuille de Kammavaca lit en fait le texte d’un ouvrage imprimé des mains d’un assistant
très belle pièce de collection en très bon état à encadrer sur fond noir
il n’existe que 2 sortes de kammavaca : rouge et or
Dimensions :
57.7 cm de haut
13.4 cm de large
ref : 81158
¤ III ETKAN