« Les peuples en aval ont de l’argent ; ne laisse pas ton âme se prendre à leur argent. Les peuples en amont ont de l’or ; ne laisse pas ton âme se prendre à leur or ». Les Akhas suivent leur propre trame – l’Akhazang – la Voie Akha, qui imprime en chacun le culte du migrant, de l’ancêtre, et un respect quotidien des traditions qu’édictent dix mille vers de poésie orale. S’ils ne possèdent ni l’or ni l’écrit, les Akhas ont les pimas, des prêtres récitants, pour transmettre le passé du clan mais aussi une culture du riz et du tissage, de l’ancêtre et de la communauté.
L’Akhazang, c’est d’abord l’histoire d’un voyage, d’une lente et longue migration, de la frontière orientale du Tibet, au IIème siècle avant J.C., aux confins de la Chine…