Description
Bois de teck peint, appliqués de bambou et de miroirs
Centre Birmanie
déb XXème
représentation d’une Kinaree, mi-femme mi-cygne (les seins sont couverts en Birmanie; découverts en Thaïlande), symbole de perfection, de beauté, d’accomplissements multiples (artistiques notamment)
les Kinaris sont des danseuses, chanteuses et poétesses hors pair
leur équivalent masculin est un Kinara, amoureux idéal et musicien céleste
ils habitent originellement une forêt mythique (Himavanta), à la base du Mont Meru et font partie du double panthéon hindouiste et bouddhiste
- le couple est formidablement décrit dans l’Adiparvan (premier livre) du Mahabharata: « Nous sommes sans fin amoureux et aimés. Nous ne nous séparons jamais. Nous sommes éternellement mari et femme ; nous ne devenons jamais mère et père. Nulle descendance n’apparaît dans notre giron. Nous sommes amoureux et aimés toujours embrassés. Nous n’admettons entre nous aucune autre créature demandant de l’affection. Notre vie est une vie de plaisir perpétuel. »
la plus célèbre des Kinaris (évoquée dans les jataka, lesquelles relatent les vies antérieures de Bouddha), Manohara (Manora), fut capturée par un chasseur et mariée au prince Sudhana
lorsque Sudana partie à la guerre, Manohara retourna auprès de son père, le roi des Kinaras, sur le Mont Kailash, non sans avoir laissé à son époux un anneau et les instructions pour la rejoindre la guerre terminée, Sudana dû mener d’épiques combats et épreuves avant d’être de nouveau réuni avec sa belle
beaucoup de charme pour cette statue qui a visiblement beaucoup vécu (le prix tient compte de l’état)
mains, unisha – haut de coiffe – et une partie du bras gauche manquantes
parement droit recollé
une ligne de sécheresse sur le visage, un ancien coup sur le nez
Dimensions :
26 cm de haut
17 cm de large
8.3 cm de profondeur
ref: 81587
¤ III ETKHAN