Estampe japonaise début XIXème du grand maître UTAGAWA KUNISADA |
estampe sur papier, encadrement en bois de rose (l'estampe a probablement été encadrée fin XIXème; ce bel encadrement sous-verre a également été réalisé pour la première estampe, légèrement plus petite)
Japon, ère Edo
début XIXème
l'estampe est signée de la première signature du maître (ses signatures évoluent dans le temps) - il s'agit de la 1ère ligne verticale à droite dans la "boîte" en bas
son sceau figure en bas à gauche de la signature
le nom lui-même reporté lors de l'encadrement a été mal orthographié (Kurusada 1786-1865)
les éléments biographiques ci-après sont tirés de l'article de Wikipédia où figure aussi une estampe très proche datée de 1818
"Utagawa Kunisada (歌川 国貞, Utagawa Kunisada?, 1786 - 12 janvier 1865.), connu également sous le nom Utagawa Toyokuni III (三代歌川豊国?) est l'un des peintres d'ukiyo-e les plus populaires du XIXe siècle et aussi l'un des plus prolifiques et ayant le mieux réussi sur le plan financier, devant Kuniyoshi et Hiroshige. Il a notamment fait une illustration du Genji monogatari et des représentations d'acteurs de kabuki contemporains. Il est un maître incontesté de l'estampe sur bois.Utagawa Kunisada est né à Edo en 1786. Son père, qui mourut l'année suivante, était un poète amateur de petite réputation. Après avoir montré une forte prédilection pour l'art (il copie les dessins des acteurs de kabuki), il est accepté vers 1800 comme apprenti par l'un des plus grands maîtres du dessin sur planche de bois, Toyokuni, recevant à ce moment le nom de gō. Il commence par réaliser des estampes d'acteurs, une spécialité de l'école de Utagawa, rapidement abandonnée pour le bijin-ga. Il peint également des paysages et des guerriers, mais bien que ces débuts dans ce domaine-là soient prometteurs, il n'en fera jamais beaucoup. Il réalise également un grand nombre de shunga (gravures érotiques), avant que n'aient lieu les réformes de l'ère Tenpō en 1842. "
il s'agit là d'une représentation de bijin-ga, des courtisanes connues nommément identifiées et célébrées pour leur beauté
le bijin-ga permettait à la classe moyenne qui se développait alors au Japon d'avoir une image de l'une de ces beautés qu'il avait bien peu de chances de pouvoir jamais côtoyer
à l'époque d'Utamaro, il était fréquent que toutes les belles femmes soit clairement désignées sur les estampes qui les représentaient
mais les édits de censure allèrent, à partir de 1793, jusqu'à interdire de faire figurer leur nom, à la seule exception des courtisanes du Yoshiwara
ce qui donna lieu pour certains artistes à un nouveau jeu intellectuel qui continua à faire figurer le nom de l'intéressée… sous forme de rébus mais la censure réagit dès le 8e mois de 1796, en interdisant de tels rébus
le rébus est bien présent ici (voir l'encadré)
en excellente condition
Old Japanese estampe work with its old frame from the master Kunisada
ref: 87575
Dimensions
:
40.4 cm de haut
27.5 cm de large
cm de profondeur
Prix : 206 €
Frais de port : 13 €
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